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oeuvre exposée

Charge des cuirassiers sur la grande redoute, bataille de la Moscowa, 7 septembre 1812 ; mort du général Auguste Caulaincourt

Peinture

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"Le roi de Naples voulant mettre à profit le désordre que le général Friant, qui venait de s’emparer de Seminskoe, portait dans la 26e division d’infanterie, ainsi que dans la 2e de grenadiers russes, ordonna au général Auguste Caulaincourt (l’intrépide Montbrun venait d’être emporté par un boulet de canon) de se porter sur la grande redoute ; là, pendant que la cavalerie légère poussera son avantage, lui, Caulaincourt, tournera subitement à gauche avec ses cuirassiers pour prendre à dos cette terrible redoute dont le front écrase encore le vice-roi. "Vous m’y verrez tout à l’heure mort ou vif, répond Caulaincourt. Il part aussitôt et culbute tout ce qui lui résiste ; puis, tournant subitement à gauche, il se précipite à la tête du 5e cuirassiers sur cette redoute sanglante où une balle le frappe et l’abat ; sa conquête fut son tombeau. "Pendant que cette charge de cavalerie s’exécutait, le prince Eugène, à la tête des divisions Morand, Broussier et Gérard, était près d’atteindre, avec son infanterie, la bouche de ce volcan, où brillait l’airain mobile et resplendissant de nos cuirassiers. Ces derniers, exposés à un feu terrible d’artillerie et de mousqueterie partant de la crête du ravin placé derrière la grande redoute, sont obligés de l’abandonner. Mais au même moment, l’infanterie du prince Eugène en couronne les crêtes, la cerne de front et de flanc et y pénètre au moment où nos cuirassiers en étaient repoussés. Tout ce que le sabre avait épargné tomba sous la baïonnette ; vingt pièces de canon, que la charge des cuirassiers avait empêché les Russes de retirer, tombèrent en notre pouvoir. Le général qui commandait dans cette redoute fut pris et les canonniers russes massacrés sur leurs pièces." (Le village, dans le fond à gauche, est celui de Borodino, dont le prince Eugène s’était emparé le matin.)

Exposant reprenant la graphie du livret

Bellangé (Joseph-Louis-Hippolyte)

né à Paris

de Gros

rue de Douai, 35, ancien Tivoli

médaille de 2e classe (Genre historique) 1824, Chevalier de l'ordre impérial de la Légion d'honneur 1er mai 1834, exempté

Paris, Hôtel des Menus-Plaisirs, 1853

1853

Paris

Hôtel des Menus-Plaisirs

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