Peinture
762
Le 16 août 1870, après uns lutte héroïque de part et d’autre, l’armée française et l’armée allemande couchaient sur les positions où elles avaient combattu toute la journée. Entre sept et huit heures du soir le feu se ralentissait sur toute la ligne : l'artillerie de la garde et les batteries du 6e corps étabis à l’extrémité de Rezenville sur la route de Viouville, Mars-la-Tour, et Verdun, couvraient encore de leurs projectiles les positions ennemies. Rezonville et Gravelotte, servant de point d'appui à la gauche de l’armée française dont la droite s’étendait jusqu'à Mars-la-Tour, étaient occupés par la garde commandée par le général Bourbaki, et une portion du 6e corps que commandait le maréchal Canrobert. Le silence allait bientôt se faire sur cet immense champ de bataille arrosé de sang et témoin de tant de beaux faits d'armes ; le surlendemain, le 18 août, malgré des prodiges de valeur à Saint-Privat, l’armée française se retirait sous Metz.
né à Paris
de M. Meissonier
boulevard Malesherbes, 129
hors concours
Paris, Palais des Champs-Elysées, 1884
1884
Paris
Palais des Champs-Elysées