Peinture
1081
Cette princesse, conduite par le schérif, et soutenue par un des valets d’Amias Paulet, son gardien, sort de son appartement pour aller au supplice. Les gens de sa maison se précipitent à la porte pour la suivre ; mais Amais les repousse, en leur criant des injures. Alors, forcés de se séparer de leur reine, ils lui donnent les dernières marques de respect, d'amour et de désespoir. Marie presse un crucifix contre son coeur et lève les yeux au Ciel, afin de ranimer son courage, que tant de témoignages d'attachement pourraient seuls ébranler. Les comte de Kent et de Sherosbery attendent la victime dans l'escalier du château.
peinture
Paris, Musée royal des arts [Musée du Louvre], 1822
1822
Paris
Musée royal des arts [Musée du Louvre]